Frédéric Pauwels a reçu hier soir au Musée de la Photographie de Charleroi le Prix National Photographie Ouverte pour son travail Les fossoyeurs entre les rives du Styx.

Frédéric Pauwels est allé à la rencontre de fossoyeurs. Alors que les cimetières sont pleins à craquer, ceux qui sont chargés de les gérer se trouvent confrontés à un problème inédit : les dépouilles de défunts ne se décomposent plus aussi bien qu’autrefois. Le processus de dégradation naturelle des corps dans les cimetières, qui prenait auparavant de huit à dix ans, peut désormais s’étaler sur plusieurs décennies. Ces situations délicates exposent les fossoyeurs à des risques biologiques, chimiques et psychologiques.

C’est donc un projet de photojournalisme que ce 17e Prix National Photographie Ouverte récompense. 269 photographes avaient candidaté pour cette édition. Un appel à projet lancé par le Musée de la Photographie de Charleroi et ses partenaires, sans thème imposé. Cette liberté se reflète dans la variété de sujets et d’approches que dévoile l’exposition des séries des 17 lauréats.Parmi l’ensemble des dossiers, qui leurs étaient présentés anonymement, le jury a souhaité distinguer des“démarches photographiques authentiques sous-tendues par un véritable regard”.

Lors du vernissage de l’exposition (conjoint à celui des travaux de Marc Trivier, de Bénédicte Loyen et au Retour sur images de la galerie du Soir, ), ce samedi 9 décembre, 6 photographes se sont vus attribuer un prix.

• Prix national Photographie Ouverte : Frédéric Pauwels
• Prix de la Ministre de la Culture : Brigitte Grignet
• Prix de la Sofam : Paul Bulteel
• Prix Nikon BeLux : Simon Vansteenwinckel
• Prix du Soir : Johan Poezevara
• Prix Fotografie Circuit Vlaanderen : Herman van Den Boom