« Lorsqu’on se retrouve dans la rue, ignoré de tous, parfois repoussé des autres, on se pose la question : Que faire ? Vivre ? Survivre en se demandant si le monde qui nous entoure sait ou ne sait pas encore qu’il peut s’écrouler, à n’importe quel moment ? »
Eddy, SDF de 30 ans.
La situation des sans abri est difficilement tolérable dans une société comme la nôtre, prétendument évoluée.
De jour comme de nuit, le Samu social devenu le Casu, se révèle depuis 1999 comme un outil indispensable, ambitieux, et…dérangeant aussi, pour lutter contre la grande exclusion. Cette équipe mobile qui, au début et à la fin de chaque nuit, circule près des gares et dans le quartier de squats pour rencontrer les plus démunis qui n’ont plus aucun lien avec la société, qui ne prennent même plus la peine d’appeler au secours.
En outre, les « Médecins du Monde » assurent une permanence quotidienne dans les locaux du Casu pour ces naufragés, enracinés dans l’exclusion, qui ne se rendent même plus dans une maison médicale ou qui n’ont plus conscience de la dégradation de leur état.
Le Covid-19, virus répandu en Chine, a rapidement atteint plusieurs pays dans le monde entier, causant des centaines de morts et des milliers de contaminés. En Belgique, le gouvernement espère parvenir à endiguer l’épidémie en appliquant le confinement.
Hilde a vécu une vie décalée qui ne se raconte pas sur un CV. « Mère-enfant », « prostituée », « cocaïnomane ». Entre les lignes, il y a toute la complexité d’une existence.
75 ans après la bataille des Ardennes, on y trouve encore, dans les profondeurs des caves, granges ardennaises, des objets témoins de cette page d’histoire.