Ida Nicolay: "Pendant l’offensive, j’ai eu la honte de ma vie ! En revenant de la fontaine, à la route d’Houffalize, je marchais le long des murs du Séminaire, j’ai glissé sur le trottoir. Un GI est venu pour voir si j’étais blessée. Je m’étais juste éraflé le genou et m’emmène de force dans la chapelle du Séminaire où il y avait un hôpital. Ce soldat entreprit de me faire un pansement maladroit, je me trouvais au milieu des soldats qui attendaient la mort et moi, je me faisais soigner juste pour une éraflure au genou."