La Belgique, et la Wallonie particulièrement, ont été concernées depuis le Moyen-âge par l’exploitation du charbon. Aujourd’hui encore de nombreuses traces matérielles et immatérielles subsistent à travers le pays.
Depuis leurs fermetures, les mines ont sombré quelque peu dans l’oubli et l’inconscient collectif, hormis une récente mise à l’honneur de certains charbonnages wallons (Blegny, le Grand-Hornu, le Bois-du-Luc et le Bois du Cazier) par leur reconnaissance en tant que patrimoine mondial de l’UNESCO.
La mine c’est le fond, l’enfermement, la douleur, le noir et la poussière. C’est aussi un père ou un grand-père qui y ont travaillé. Longtemps parfois. Pour éviter la misère, nourrir sa famille ou éviter d’être emmené en Allemagne comme travailleur forcé.
«Bonne Fortune», quel joli nom pour un lieu d’aussi dur labeur aujourd’hui disparu comme tant d’autres.
C’est toute cette mémoire du charbon qui tend à s’éteindre, et par delà, celle des milliers d’hommes et de femmes de tous horizons concernés par cette industrie houillère, que nous souhaitons absolument contribuer à remettre à l’honneur, conserver et transmettre.
Avec 1,2 million de morts, blessés et disparus, la bataille de la Somme marque l'affrontement le plus sanglant de la Grande Guerre
Pour les naturalistes, ce sont souvent sur les champs de bataille que se trouvent les témoins les plus intéressants.
Chaque halte est l'occasion de mieux comprendre l'héritage de 14-18, grâce à des passeurs de mémoire qui habitent ces lieux et cultivent une relation particulière avec leur histoire.