Selon le HCR, il y a plus de 136 000 Syriens inscrits comme réfugiés en Égypte. Entre la révolution de 2011 et la destitution de Mohamed Morsi, les Syriens furent bien accueillis en Égypte. Ils reçurent immédiatement un visa d’entrée avec permis de séjour de 6 mois et accès aux services de santé et à l’enseignement. Depuis l’éviction militaire de Morsi, il est devenu obligatoire pour les Syriens de faire une demande de visa et d’obtenir une habilitation de sécurité avant de venir en Égypte. Des centaines de Syriens ont été refoulés à la frontière ou déportés. Parvenus en Égypte, ils constatent souvent qu’ils sont confrontés à la discrimination, au harcèlement et même à la violence. Ce changement d’attitude tient en partie à l’opinion politique vis-à-vis des Frères Musulmans. Des Syriens ont emboîté le pas à des manifestants pro-Morsi pendant et après le soulèvement militaire. Aujourd’hui, les Syriens constatent qu’ils sont étiquetés comme supporters de l’ancien président et des Frères Musulmans désormais bannis, et accusés d’organiser des complots contre le pays. Confrontés à ces positions, de nombreux réfugiés syriens ne veulent plus rester en Égypte. Abu Ali, sa femme et ses 4 enfants viennent de la ville d’Al Qamishli, au nord-est de la Syrie. En 2012, ils durent fuir, car Abu Ali était sous la menace du régime Assad, accusé d’avoir aidé des gens qui avaient fui d’autres villes. La famille s’est d’abord rendue en Turquie, puis au Caire où, selon les rumeurs, la vie était meilleure. Au début, ils étaient très heureux mais en juin 2013, tout a changé. Ils ont tout essayé pour pouvoir partir et parvenir en Europe mais en vain. L’été 2014, la dernière solution qui s’offrait à Abu Ali était celle d’embarquer sur un bateau avec des centaines d’autres réfugiés…
A very colorful neighborhood in Gaza... Un quartier très coloré de Gaza...
A Bangui, la vie normale a repris son cours mais la tension est toujours palpable, les cicatrices tardent à se refermer, la peur empêche les déplacés de rentrer chez eux et des milices sont toujours présentes dans certains quartiers de Bangui.
La reconstruction de Gaza après la guerre de 2014...